La ligne TGV Bordeaux-Lyon : la relance d’un projet de liaison ferroviaire directe entre les deux métropoles se précise, avec un premier aller-retour envisagé et un temps de trajet autour de 5 h (calendrier encore en cours d’études). Au-delà de la mobilité, cette perspective rebat les cartes de l’attractivité résidentielle et des stratégies d’achat immobilier et d’investissement. Nous décryptons les impacts pour l’immobilier à Bordeaux et l’immobilier à Lyon, et les opportunités à saisir dès maintenant.
Où en est le projet et quel calendrier envisager ?
Le projet ferroviaire Nouvelle‑Aquitaine visant une desserte TGV transversale Bordeaux–Lyon est à un stade opérationnel d’études. L’objectif : tester la faisabilité d’un aller‑retour quotidien en phase de lancement, puis adapter l’offre selon la demande.
- Fin 2025 – 2026 : études de faisabilité et d’horaires (sillons), calage des arrêts et de l’offre commerciale.
- 2026 : décisions d’exploitation, communication des modalités tarifaires et des fréquences envisagées.
- À l’horizon 2027 : ouverture possible d’une première liaison directe (sous réserve de validation finale).
À ce stade, il ne s’agit pas de « grands travaux » de ligne nouvelle : les dates du chantier TGV concernent surtout des aménagements ponctuels et la coordination des sillons sur les axes existants. Le cœur du sujet reste l’exploitation et la robustesse du plan de transport.
Gares desservies et tracé pressenti
Le scénario étudié privilégie un itinéraire performant reliant des hubs TGV majeurs. Les gares desservies Bordeaux–Lyon pressenties sont :
- Bordeaux Saint‑Jean (départ/arrivée côté Atlantique)
- Poitiers
- Saint‑Pierre‑des‑Corps (Tours)
- Massy TGV (interconnexion au sud de l’Île‑de‑France)
- Lyon (arrivée/départ côté Auvergne‑Rhône‑Alpes)
Ce schéma reste à confirmer selon les arbitrages de capacité. Il a l’avantage de connecter des bassins d’emplois dynamiques tout en évitant les correspondances parisiennes.
Liaison Bordeaux–Lyon : temps de trajet et gains attendus
Aujourd’hui, un Bordeaux–Lyon nécessite généralement une correspondance (souvent à Paris ou à Massy), avec des durées qui varient selon les trains. La relance d’une liaison directe vise :
- un temps de trajet annoncé autour de 4 h au lancement (estimation, selon arrêts et sillons retenus) ;
- un objectif à environ 3 h 30 à terme, si l’optimisation des correspondances et des vitesses se confirme.
Ces chiffres sont indicatifs et dépendront des choix d’exploitation finaux. Ils marquent toutefois un saut de compétitivité par rapport aux trajets avec correspondance.
Projet TGV Bordeaux–Lyon : quels impacts pour l’immobilier ?
Les travaux préparatoires et études de faisabilité visent une reprise d’une desserte TGV directe (fréquence initiale limitée, puis montée en puissance selon la demande). Même avant l’ouverture, ce type d’annonce déclenche souvent un effet d’anticipation sur les secteurs proches des gares, les quartiers bien connectés et les communes situées sur l’axe de la future liaison. À Bordeaux comme à Lyon, nous voyons se renforcer l’intérêt des actifs mobiles, des familles bi‑localisées et des investisseurs recherchant un marché locatif dynamique.
1) Attractivité renforcée et élargissement des bassins de vie : une liaison plus fluide stimule les déplacements professionnels et les mobilités étudiantes. Les quartiers à moins de 20 minutes des gares (Bordeaux‑Saint‑Jean, Lyon Part‑Dieu/Presqu’île) deviennent des cibles prioritaires, de même que les pôles bien reliés par tram ou métro.
2) Demande locative en hausse : les T2/T3 proches des transports conservent une profondeur de marché élevée auprès des cadres en mission, jeunes diplômés, télétravailleurs hybrides et familles recherchant de la flexibilité.
3) Valorisation patrimoniale progressive : historiquement, les grandes infrastructures de transport soutiennent la valeur à moyen terme, surtout pour les biens neufs performants énergétiquement.
Bon à savoir – Effet TGV et attractivité
- Une nouvelle liaison à grande vitesse réduit le temps perçu entre deux métropoles et élargit les opportunités d’emploi.
- Les quartiers proches des gares et les pôles bien connectés gagnent en désirabilité pour l’habitat et l’investissement.
- La revalorisation est progressive et dépend de la qualité du bien, de l’accessibilité fine (tram, métro, vélo) et des services de proximité.
Où investir et habiter : nos recommandations concrètes
Bordeaux, une valeur sûre
Sur la métropole bordelaise, la demande locative reste soutenue, portée par la dynamique démographique et l’attractivité économique. Pour vous projeter rapidement dans un quartier en renouvellement urbain, nous vous invitons à explorer nos résidences :
Lyon et sa périphérie bien connectée
Sur la métropole lyonnaise, les communes proches des lignes fortes de transport (métro/tram) et les secteurs du sud‑est (Part‑Dieu, Gerland, Vénissieux, etc.) offrent un bon équilibre entre accessibilité et rendement locatif.
Typologies et critères gagnants
- T2/T3 : cœur de marché locatif, bonne liquidité à la revente.
- Performance énergétique : le neuf répond aux dernières normes et limite les coûts d’usage.
- Accessibilité : viser un temps d’accès gare < 20 minutes, et une station de tram/métro à < 10 minutes à pied.
- Calendrier : se positionner sur des livraisons 2025‑2027 pour coïncider avec la montée en puissance de la desserte.
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