Sur le même thème
26 novembre 2024
5 mins
29 octobre 2024
5 mins
Plus que quelques semaines pour réaliser un investissement locatif PINEL !
Gaz, électricité, fioul… Depuis plusieurs mois, les voyants sont au rouge en matière d’énergie.
En effet, la crise sanitaire, suivie de près par la guerre en Ukraine, ont eu des conséquences en cascade sur le cours du gaz, mais aussi de l'électricité. Résultat ? En France, comme dans le reste du monde, les prix de l’énergie ont grimpé en flèche, ce qui n’est pas sans conséquences pour les Français, ni pour le marché de l’immobilier.
Mais alors, comment ont réagi les propriétaires, investisseurs et locataires ? Quelle est la tendance actuelle sur le marché immobilier ? Découvrez tout ce que vous devez savoir sur les conséquences de cette hausse du prix de l’énergie.
Rappelez-vous, l’an dernier, la série de confinements provoquée par la crise sanitaire du Covid-19 a fait émergé la demande de maisons individuelles, loin des métropoles. Cependant, la récente flambée des prix des carburants et de l'énergie commence à avoir de réels impacts sur le marché immobilier. En effet, selon Guillaume Martinaud, le président d’Orpi, “S'il y a encore quelques mois, certains étaient prêts à faire quelques kilomètres de plus pour accéder à un bien, ils sont désormais regardants sur l'éloignement d'un logement par rapport aux infrastructures de transport ou leur lieu de travail. (...) De la même façon, certains foyers préfèrent opter pour un logement un peu plus petit pour ne pas subir leur facture d'énergie à terme".
Ainsi, si Paris n’était pas le lieu de prédilection pour trouver un logement après la crise sanitaire, la tendance semble s’inverser. La capitale connaît depuis peu un léger regain d’intérêts, possiblement en lien avec la hausse des prix du carburant et du chauffage. En effet, outre la nécessité d’acheter un véhicule supplémentaire pour assurer les déplacements, les biens à l'extérieur des villes sont souvent chauffés au gaz ou au fioul, des énergies néfastes pour l’environnement et de plus en plus chères.
5 millions. C’est le nombre de passoires thermiques (étiquettes F et G du DPE, les moins performants énergétiquement) identifiées en France. Et avec le contexte actuel, cette classification n’est pas sans conséquences pour les propriétaires de ces biens immobiliers. En effet, selon une récente étude menée par les Notaires de France, les passoires thermiques se vendent moins chères que les biens avec un meilleur classement énergétique. À titre indicatif, les maisons classées F et G ont été vendues entre 5 et 20% moins chères que les maisons classées D. À l’inverse, les maisons classées A et B ont été vendues entre 6 et 12% plus chères que les maisons classées D.
Si cet écart s’avère particulièrement important dans les communes situées en zone rurales, celui-ci se réduit dans les villes en zone tendue, et notamment en Ile-de-France.
Et les raisons à cela ne sont pas si surprenantes que ça ; en effet, avec l’augmentation des prix de l’énergie ajoutée aux problématiques environnementales, les acquéreurs préfèrent miser sur des biens immobiliers qui consomment peu. Selon une étude menée par PAP.fr, 47% des sondés ont indiqué que l’étiquette énergétique était l’un des critères les plus importants dans leur décision d’achat immobilier. 39% des personnes interrogées excluent quant à eux les biens identifiés comme des passoires thermiques.
N’en déplaisent à certains, cette perte de croissance n’est pas prête de s’arrêter pour les passoires thermiques… Et pour cause, la loi Climat et résilience prévoit, dès 2023, l’interdiction progressive de la mise en location des logements les plus énergivores.
Vous l’aurez compris ; la hausse du prix de l’énergie n’est pas sans conséquence pour le marché de l’immobilier. Mais dans un monde où tout va plus vite, qu’en sera-t-il d’ici un an ? Pour le savoir, ne manquez pas nos actualités immobilières disponibles chaque semaine !