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26 octobre 2021
La crise du Covid a eu des effets sur le quotidien des Français, leur manière de vivre et leur rapport au logement. Après les 2 confinements courant 2020 suivi de la mise en place d’un couvre-feu pendant plus de 6 mois, vivre dans un 30m2 sans extérieur s’est avéré plus compliqué. Même si les Français ont toujours apprécié les logements spacieux, ce critère est passé de simple envie à réel besoin, ce qui a une incidence sur leurs recherches pour acheter leur résidence principale.
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Une évolution des besoins des acheteurs
Il n’a jamais été aussi important de se sentir bien chez soi. Les Français sont restés enfermés chez eux durant 4 mois entiers sur l’année 2020, sans compter les soirées sous couvre-feu. Le télétravail s’est imposé pendant le confinement puis banalisé, ce qui fait qu’une majorité de personnes passe leurs journées à la maison depuis plus d’un an.
A donc émergé Ie besoin d’une pièce supplémentaire à aménager en bureau, d’un espace extérieur comme un balcon, une terrasse ou un jardin pour s’aérer. Ces critères d’espace ont pris le dessus sur celui de la situation en centre-ville. Cela s’explique notamment par le fait que les travailleurs n’ont plus besoin de se rendre quotidiennement au travail et sont donc prêts à augmenter le temps de trajet depuis leur domicile.
Un marché immobilier peu impacté par la crise mais modifié
Le marché de l’immobilier n’a pas été impacté par les confinements successifs : avec un total de 1 046 000 transactions enregistrées par les notaires de France entre février de l’année 2020 et 2021, nous ne constatons qu’un faible recul de 2,3 % des ventes immobilières.
Selon une étude réalisée par Bien’ici sur le premier trimestre 2021, 51% des acheteurs potentiels à Paris ont également fait des recherches de biens immobiliers en périphérie de la ville. Il y a donc réellement une évolution de la demande sur le marché immobilier au niveau national puisque ce constat a été fait sur 11 autres métropoles françaises avec un pourcentage allant jusqu’à 59% sur Lyon.
Les communes en périphérie des grandes villes présentent l’avantage d’avoir un prix au m2 inférieur à celui des centres-villes. Cela permet d’acheter de plus grandes surfaces pour plus de confort au quotidien. Cette tendance se traduit par une croissance de 6% des ventes de maisons entre novembre 2020 et janvier 2021. La part des maisons vendues comptant au moins 6 pièces a considérablement augmenté (43%) sur la période au détriment des petites maisons (20%).
Le besoin de grands espaces de vie a donc une incidence directe sur le choix de la localisation d’un achat de bien immobilier.
Les villes en périphérie qui ont la côte
L’exode urbain, qui correspond au départ des citadins vers la campagne, est un terme dont on entend parler depuis quelques mois. Pourtant, la réalité est plus nuancée. Contrairement aux idées reçues, les citadins ne sont pas vraiment partis en masse vers la campagne. En revanche, les villes moyennes et les villes en périphérie de grandes métropoles attirent de plus en plus, pour un équilibre entre vie professionnelle en ville et vie personnelle plus au vert.
D’après une enquête de Bien’ici les communes les plus ciblées par les personnes souhaitant acheter respectivement en dehors des métropoles de Toulouse et Bordeaux sont :
- 11% Colomiers
- 11% Tournefeuille
- 10% Balma
- 9% Ramonville
- 8% Cugnaux
Vous aussi, achetez votre maison neuve à quelques pas de la ville !
