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15 octobre 2024
5 mins
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Depuis quelques années, Bordeaux Métropole s’engage à réduire son empreinte carbone et à favoriser les déplacements en mobilités douces.
Pour cela, la Belle endormie accroît la circulation en tramway avec l’extension de la ligne A et favorise la circulation piétonne dans certains quartiers comme celui des Chartrons.
Ainsi, avec pour axe stratégique la réduction de l’utilisation de la voiture au sein de la métropole, Bordeaux étend son offre de transports en libre-service – aussi appelé free floating – depuis novembre 2022.
Au travers d’une prise de conscience environnementale et l’envie de réduire les embouteillages urbains, les services de free floating se sont nettement popularisés ces dernières années.
Et pour cause, leurs utilisations sont particulièrement simples et efficaces. Les usagers peuvent localiser, déverrouiller et payer les véhicules en quelques clics avec leurs applications mobiles. De plus, aucun endroit n’est spécifiquement défini pour le stationnement de ces moyens de déplacement, contrairement aux vélos VCub de TBM.
Ainsi, de nombreux opérateurs se sont positionnés sur le marché bordelais, offrant l’accès à plusieurs types de transports : vélos, trottinettes électriques, scooters, etc.
Parmi ces opérateurs, on peut retrouver :
En raison d’un développement rapide de l’offre de transports en libre-service, des problèmes de cohabitations entre les différents usagers de l’espace public ont rapidement émergé.
Afin de pallier cela, la métropole a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AIM) au printemps dernier.
“Plus de contrôle, des engagements de la part des opérateurs, un développement territorial plus harmonieux, une offre globale élargie, un stationnement maîtrisé et des vitesses limitées ; telles sont les ambitions que la métropole a assigné aux candidats.” précise Bordeaux Métropole dans un communiqué.
L’objectif ? Diminuer le nombre d’opérateurs et les astreindre à des engagements.
Une plateforme de contrôle a donc été mise en place afin de contrôler le respect des engagements (aussi bien des utilisateurs que des opérateurs), notamment sur l’emprunt et le dépôt des véhicules aux emplacements prévus à cet effet.
En effet, afin de prévenir le stationnement sauvage sur la voie publique, des emplacements dédiés à ces moyens de transport ont été installés. La vitesse des appareils a également été réduite afin d’éviter les risques d’accidents.
Malgré l’apparition des nombreux problèmes de cohabitation et des contrôles qui en découlent, la métropole bordelaise entend bien accentuer le nombre de véhicules en libre-service sur son territoire.
Par conséquent, pour satisfaire l’expansion de son offre, la ville de Bordeaux a commandé :
Au départ proposé qu’au sein de la capitale girondine, le service de free floating s’est désormais étendu à quasiment toutes les communes de la Belle endormie. Seules quatre d’entre elles n’ont toujours pas accepté l’installation de ces moyens de transport.
En effet, les municipalités de Blanquefort, Martignas-sur-Jalles, Saint-Vincent-de-Paul et Talence protestent encore contre ce type de mobilité douce tant qu’un système de contrôle fiable ne sera pas assuré par la ville. Leur objectif est d’éviter à tout prix les stationnements anarchiques.
Par conséquent, aujourd’hui, les communes bénéficiant de l’offre des transports en libre-service sont les suivantes :
À travers l’extension de son offre, Bordeaux Métropole démontre ainsi son engagement au profit des mobilités douces et s’aligne d’autant plus avec son objectif de devenir une métropole à énergie positive et bas carbone à l’horizon 2050 – projet mis en place par le “Plan Climat”.
Fort de cette mobilisation, la Belle endormie accentue son cadre de vie agréable, favorisant également le marché de l’immobilier neuf.