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18 février 2025
5 mins
En 2025, Toulouse poursuit sa transformation avec plusieurs projets en cours.
Chacun de ces projets vise à améliorer la mobilité, le logement et l'aménagement urbain tout en préservant le caractère unique de la Ville rose.
Cette année, une attention particulière est accordée à l'aspect écologique de certains de ces projets, mettant en avant la durabilité et la protection de l'environnement.
Découvrez sans plus tarder les chantiers 2025 à Toulouse, qui pourraient avoir des conséquences sur le mode de vie des riverains et impacter le marché de l’immobilier toulousain.
Le réseau de transport toulousain s’apprête à franchir une étape décisive avec la construction de la ligne C du métro. Ce projet mobilise aujourd’hui cinq tunneliers, chargés de creuser les 22 kilomètres de galeries souterraines qui accueilleront cette nouvelle infrastructure. L’un d’eux, baptisé “Marguerite de Catellan”, a récemment atteint la station de l’Ormeau après un départ depuis Montaudran en août dernier. Son avancée se poursuit vers le Puits-Saint-Sauveur, tandis que les autres engins poursuivent leur progression, avec une finalisation prévue pour mi-2026.
Au-delà du creusement des tunnels, les travaux de génie civil battent leur plein pour édifier les infrastructures essentielles, une phase qui s’étendra jusqu’en 2027. En parallèle, les aménagements des stations débuteront dès 2026 pour garantir une mise en service en décembre 2028. Ce nouvel axe, reliant Colomiers à Labège à travers 21 stations, promet de transformer la mobilité urbaine et d’accompagner le développement de l’agglomération.
Par ailleurs, le prolongement de la ligne B avance avec le lancement de l’électrification du viaduc prévu début 2025. Cette extension, qui facilitera les déplacements entre Ramonville et Labège, sera accessible aux voyageurs en septembre 2027. L’ensemble de ces chantiers marque une évolution majeure du réseau métropolitain, renforçant l’accessibilité et la fluidité des transports en commun toulousains.
L’autoroute A69, censée fluidifier les déplacements entre Toulouse et Castres, vise une mise en service d’ici fin 2025. Cependant, ce calendrier pourrait être remis en question en raison des oppositions et des procédures judiciaires en cours.
Malgré l’annonce d’Atosca, le concessionnaire, qui affirme que le foncier est totalement sécurisé et que le chantier progresse à un rythme soutenu, des doutes persistent. Les travaux de terrassement avancent, les ouvrages d’art se multiplient, mais le collectif La Voie est Libre alerte sur un possible retard pouvant aller jusqu’à un an.
Au-delà des contraintes techniques, le volet juridique reste un frein majeur. Un recours visant à suspendre le chantier a été examiné par le tribunal administratif de Toulouse le 13 janvier, mettant en suspens certaines étapes clés du projet. En attendant, les équipes poursuivent leur travail avec des jalons définis : finalisation des fouilles archéologiques début 2025, aménagements paysagers au printemps, puis installation des infrastructures essentielles avant l’ouverture.
Reste à voir si ces échéances pourront être respectées dans un contexte toujours aussi incertain…
Après des années de batailles judiciaires, le projet de la tour Occitanie est désormais acté. Le Conseil d’État a rejeté le dernier recours le 5 novembre dernier, confirmant définitivement la validité du permis de construire. Avec cette décision, le chantier peut officiellement entrer dans sa phase opérationnelle, avec un démarrage prévu au quatrième trimestre 2025, selon la Compagnie de Phalsbourg, promoteur du projet.
Avant même le premier coup de pioche, le site est déjà en pleine mutation. L’ancien centre de tri postal de la SNCF, destiné à disparaître, est déjà en cours de démolition. Toutefois, la cohabitation avec le chantier de la ligne C du métro impose des études de sol supplémentaires pour assurer la stabilité des fondations.
Ce gratte-ciel de 150 mètres et 40 étages incarnera un nouvel élan urbain pour Toulouse. Pensé comme un lieu de vie et d’activités, il regroupera bureaux, logements, hôtel Hilton, restaurant panoramique et commerces, sans oublier des espaces dédiés à la SNCF. Plus qu’un simple immeuble, cette tour symbolise l’ambition architecturale et économique de la ville, qui affirme ainsi sa place parmi les grandes métropoles européennes.
La rue de Metz et la Grand-rue Saint-Michel font peau neuve pour offrir aux Toulousains un cadre de vie plus agréable, favorisant les mobilités douces et la végétalisation.
D’ici mai 2025, la rue de Metz achèvera sa transformation avec une piétonnisation complète entre le boulevard Carnot et la rue d’Alsace-Lorraine. Une piste cyclable bidirectionnelle de trois mètres de large facilitera les déplacements entre les deux rives de la Garonne, tandis que 36 chênes et magnolias seront plantés pour créer un environnement plus ombragé et accueillant.
En parallèle, la Grand-rue Saint-Michel connaîtra une reconfiguration majeure, dont l’achèvement est prévu pour novembre 2025. Ce chantier redéfinit l’espace urbain en donnant la priorité aux déplacements doux : 9 500 m² réservés aux piétons, 1 600 mètres de pistes cyclables sécurisées, et jusqu’à 150 appuie-vélos. La végétation y occupera une place centrale avec la plantation de 42 nouveaux arbres, venant compléter ceux déjà présents.
Ces aménagements s’inscrivent dans une volonté forte de la municipalité : rendre Toulouse plus respirable, plus fluide et plus agréable à vivre, en rééquilibrant l’espace public au profit des mobilités durables.
L’Île du Ramier, située en plein cœur de Toulouse, se réinvente pour devenir un grand parc urbain dédié à la nature, à la culture et aux loisirs. À la fin de l’année, le Grand Parc Garonne ouvrira ses portes, offrant aux Toulousains un lieu de détente et de rencontre.
Ce projet ambitieux a débuté avec le départ du Parc des Expositions en 2020 et s’est intensifié par la renaturation du site, notamment grâce à la plantation de 5 000 arbres. De nouveaux aménagements ont été réalisés, dont la création d’un théâtre de verdure, de passerelles reliant l’île aux rives de la Garonne, et des pistes cyclables pour encourager les déplacements doux.
L’année 2025 marquera la seconde phase du projet avec la réhabilitation de bâtiments historiques. Le Hall 9 se transformera en ressourcerie et recyclerie, et le Hall 3 sera converti en espace dédié aux sports urbains. Ce vaste chantier s’inscrit dans une volonté de Toulouse de réconcilier urbanisme et environnement, en créant un lieu dynamique et éco responsable au cœur de la ville.
Cette année plus que jamais, Toulouse s’engage dans une transformation de grande envergure, portée par des projets innovants qui réinventent le quotidien des habitants et façonnent l’avenir de la ville. Que ce soit avec l’extension du réseau de transport, la modernisation de ses infrastructures ou la végétalisation de ses espaces publics, la Ville rose s’affirme comme une métropole en phase avec son époque, à la fois moderne et soucieuse de son environnement.