Sur le même thème
02 juillet 2024
5 mins
Plus que quelques semaines pour profiter de l'investissement PINEL !
Toulouse, 4ème ville de France la plus peuplée, possède de nombreux atouts qui la rendent attractive. Le cadre de vie qu’offre la ville du sud, dynamisée par de grands bassins d’emplois, comme les sites d’Airbus ou de son aéroport, incitent de nombreux cadres et étudiants à s’y installer. Mais après le passage de la crise du Covid-19 qui a fortement impacté le milieu de l’aéronautique, quel est le bilan pour l’immobilier toulousain et quelles sont les tendances à venir ?
Même si la crise sanitaire de 2020 a entraîné un fort ralentissement économique, il semblerait que le secteur de l’immobilier ait été relativement épargné. Il a évolué certes, de pair avec les nouveaux besoins des propriétaires et locataires qui recherchent des hébergements plus spacieux suite aux confinements successifs, mais n’a pas subi de recul, bien au contraire.
En effet, 2021 est même qualifiée de “meilleure année de tous les temps” en termes de transactions immobilières avec 1,2 millions de ventes qui devraient être réalisées d’ici la fin de l’année d’après le site MeilleursAgents. Cela s’explique par la frénésie des citadins qui ont cherché à acheter rapidement en périphérie ou en campagne après les nombreux confinements, corrélé aux taux de prêts immobiliers historiquement bas. Cette tendance a donc entraîné une hausse massive des prix de l’immobilier dans les villes de province alors qu’ils ont baissé à Paris.
Si le prix au m2 dans la ville de Toulouse reste modéré et nettement inférieur à celui de villes comme Bordeaux, Paris, Lyon ou Marseille, il a tout de même augmenté en raison de la forte attractivité de la ville Rose. Selon le site Orpi, Toulouse se classe 4ème dans le Top 10 des villes les plus recherchées par les acheteurs potentiels à la fin d’année 2020. Le prix des logements anciens est en forte croissance avec une évolution annuelle de 8,4% pour les appartements dont le prix moyen du m2 est de 3 130 €. Les appartements neufs quant à eux sont à 4 350€/m2 ce qui correspond à une évolution de 3,8% en un an.
D’ailleurs, si on se réfère à l’indice de tension immobilière (ITI) qui est le rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de biens immobiliers disponibles, on comprend que le marché immobilier toulousain est très prisé. Toulouse affiche un ITI de 11% en octobre 2021 à l’instar des villes de Strasbourg, Lille ou Marseille ou Bordeaux, ce qui signifie que la demande y est supérieure de 11% à l’offre sur le marché. En comparaison, l’ITI de Paris en baisse sur la dernière année est actuellement de 9%. Les indicateurs confirment bien la très forte attractivité de la ville rose et le dynamisme sur le marché immobilier ce qui explique la flambée des prix de l’immobilier.
L’ITI permettant d’avoir une vision du marché immobilier sur les 6 mois à venir, il est indéniable que cette dynamique du marché toulousain devrait s’étendre à minima sur le premier trimestre 2022. Aussi, les besoins ayant évolué sur la dernière année, on observe une baisse des ventes des appartements en faveur des maisons individuelles. Ce sont donc les communes moins urbanisées de la métropole qui devraient en tirer profit. Si le nombre de transactions a nettement augmenté dans la périphérie toulousaine au cours des deux dernières années, elle s’accompagne d’une hausse de prix au m2 de 4,6% pour les villes de Blagnac, Colomiers, Balma, Saint-Orens-de-Gameville, Tournefeuille, Aucamville ou Ramonville-Saint-Agne. L’attractivité de ces secteurs devrait encore se développer notamment depuis la confirmation du projet de la ligne Toulouse Aéroport Express qui permettra une meilleure desserte des communes de la métropole.