Cette année, le dôme du célèbre hôpital de La Grave s’est refait une beauté.
Après plusieurs mois de travaux de restauration, les habitants de la Ville Rose et les touristes ont eu la chance de découvrir, dès le 17 septembre 2022, les mystères qui se cachaient sous ce dôme.
Mais cette récente ouverture au public est minime comparée aux ambitions de la mairie de Toulouse. En effet, l’hôpital de La Grave, qui était une maternité il y a encore quelques années, fait aujourd’hui l’objet d’un projet ambitieux : celui de redynamiser le site par l’installation de nouveaux aménagements autour de l’hôpital. D’ici quelque temps, les Toulousains pourront notamment profiter d’un jardin public et d’une cité des arts.
Zoom sur ce projet d’envergure, qui ne devrait pas être sans conséquence pour le marché de l’immobilier neuf à Toulouse.
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Un site emblématique désormais ouvert au public
Considéré comme un monument emblématique pour la Ville de Toulouse et ses habitants, l’hôpital de La Grave a récemment fait parler de lui. En effet, à l’occasion des Journées du Patrimoine, la chapelle Saint-Joseph, située à l’intérieur du dôme de La Grave, a ouvert ses portes au public. Il s’agit d’une première pour ce site, dont l’accès a longtemps été réservé exclusivement aux pensionnaires.
Cette réouverture fait suite à une convention passée entre le CHU et la mairie de Toulouse. Signée en 2015, il faudra attendre 5 ans de plus avant d’entamer les premiers travaux de rénovation. Un travail considérable a notamment été réalisé en juin 2020, afin de remettre en état le toit du dôme de La Grave dont les pierres s’étaient effritées avec le temps.
Aujourd’hui, il est désormais possible de visiter la chapelle à tout moment de l’année, moyennant des frais d’entrée. Mais pour la municipalité de Toulouse, il ne s’agit que de la première étape de la revalorisation de l’hôpital.
Hôpital de La Grave : quels aménagements de prévus en 2023 ?
Un nouveau jardin public pour compléter l’offre d’espaces verts
Pour redynamiser le site de La Grave, la ville de Toulouse a prévu de nombreux aménagements à venir.
Premièrement, la zone située à proximité de la station Saint-Cyprien-République va accueillir un nouveau jardin public. En réalité, il s’agira d’un agrandissement du jardin Raymond VI, qui s’étendra des abattoirs jusqu’à l’hôpital de La Grave, grâce à une “liaison verte” se traduisant sous la forme d’un nouvel espace vert de qualité. Pour relier les deux sites, le pavillon Nanta devra par conséquent faire l’objet d’une destruction.
En plus de faciliter l’accessibilité, l’aménagement de ce nouveau jardin public permettra à la chapelle Saint-Joseph de profiter d’un écrin de verdure. Ce dernier viendra compléter l’offre d’espaces verts, déjà importante dans la ville, avec notamment la prairie des Filtres le long des bords de la Garonne et le jardin Raymond VI qui entoure le musée des Abattoirs.
Un accès facilité entre le pont Saint-Pierre et l’hôpital de La Grave à Toulouse
Autre aménagement et non des moindres : un accès direct entre le pont Saint-Pierre et le site de La Grave. En effet, pour l’heure, il est impossible pour les habitants de la ville d’accéder à l’hôpital de La Grave sans emprunter les escaliers. Une problématique considérable pour ce monument toulousain devenu incontournable.
Pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite et permettre une ouverture au plus grand nombre, une nouvelle liaison devrait accompagner l’aménagement du nouveau jardin public, à l’horizon 2024.
Une reconversion en Cité des Arts
Outre l’aménagement d’un nouveau jardin public et d’une liaison facilitant l’accessibilité du site, l’hôpital de La Grave est en passe de se reconvertir en Cité des Arts toulousaine. Et pour cause, depuis quelques années déjà, des réflexions s’opèrent côté municipalité pour faire de ce site un lieu culturel à rayonnement national et international.
Plus concrètement, le projet de Cité des Arts porte sur l’aménagement des cours et des bâtiments pour en faire des espaces capables d’accueillir des expositions de taille.
Mais sa proximité avec la Garonne et par conséquent, les risques d’inondations potentielles rendent le projet plus complexe qu’il n’y paraît. Le Plan de Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) aura donc un impact considérable sur le projet.
Vous l’aurez compris ; s’il reste encore quelques ombres au tableau, la transformation de l’hôpital de La Grave est une bonne nouvelle pour la scène culturelle locale, autant que pour le marché de l’immobilier neuf Toulousain. En effet, ces aménagements permettraient à cet emblème du patrimoine toulousain d’écrire une nouvelle page dans son histoire. Rendez-vous en 2024 pour observer le résultat de ce projet !