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Malgré l’inflation qui progresse, les prix de l’immobilier stagnent dans les 10 plus grandes métropoles françaises.
En cause ? L’accès restreint au crédit immobilier qui contraint les vendeurs à revoir leurs prétentions.
Dans ce contexte, la question que bon nombre de futurs acquéreurs se posent : est-ce le bon moment pour acheter ou faut-il s’attendre à une baisse des prix durable ?
Selon le baromètre mensuel de Meilleurs Agents, spécialiste de l’estimation immobilière en ligne, les prix de l’immobilier ont stagné dans les grandes villes entre septembre et octobre 2022 : 0% d’évolution en un mois. En quatre ans, c’est la troisième fois que les tarifs dans les principales métropoles (Paris exclue) n’augmentent pas en variation mensuelle. Mais contrairement aux fois précédentes, cette stagnation pourrait bien être le début d’un cycle baissier.
Et pour cause, malgré une inflation à plus de 6% cette année, le marché immobilier est en nette baisse dans 7 des 10 plus grandes villes de l’hexagone. Alors qu’à Bordeaux et Strasbourg, les prix ont reculé de -0,8%, à Toulouse, les prix ont fléchi de -0,7%. En cette fin d’année, seules les villes de Marseille (+0,8%), Lille et Montpellier (+1%) parviennent à garder le cap.
Pour bien comprendre la genèse de ce nouveau cycle baissier, retour sur le contexte de l’année 2020. En raison de la crise sanitaire et des premiers confinements, l’intérêt pour les grandes villes a commencé à diminuer. Mais pour Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez Meilleurs Agents, “cette tendance s’est accentuée avec la hausse des taux observée ces derniers mois et les difficultés des ménages pour accéder au crédit.”
À cela vient d’ajouter la nouvelle réglementation sur le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) qui met sur le banc de touche pas moins de 90 000 biens immobiliers à compter du 1er janvier 2023. Les propriétaires de ces passoires thermiques qui n’ont pas les moyens de financer la rénovation de leur logement seront contraints de le mettre en vente, quitte à baisser leurs prétentions tarifaires.
À en croire Meilleurs Agents, ce cycle baissier ne fait que commencer. En effet, le prix des logements devrait continuer de diminuer jusqu’au printemps 2023. Selon Thomas Lefebvre, “La BCE devrait augmenter prochainement ses taux directeurs, ce qui va faire monter encore un peu plus les taux de crédit dans les prochaines semaines”.
De plus, avec la hausse des délais de vente dans les grandes villes (une semaine de plus en moyenne sur les trois derniers mois), les vendeurs devraient également être contraint de revoir leurs prétentions tarifaires à la baisse dans les prochaines semaines.
Vous l’aurez compris ; l’ensemble de ces facteurs semblent indiquer que le marché immobilier est bel et bien entré dans un mouvement baissier appelé à perdurer. Et si cette conjoncture économique continue de se dégrader, il y a de grandes chances que de bonnes affaires immobilières se profilent en 2023 !